Quels sont les aspects négatifs des banques en ligne ?

19 avril 2013Pas de commentaire
Quels sont les aspects négatifs des banques en ligne ?

Après des débuts difficiles, dus notamment à un manque de confiance de la part des consommateurs, les banques en ligne ont enfin réussi à se faire une place dans le secteur bancaire. Elles ont pris la crise financière à contre-pieds et parviennent à présent à se démarquer des établissement bancaires classiques, en proposant des prestations et des innovations aux meilleurs prix. Elles jouissent même d’une bien meilleure image que leurs concurrentes traditionnelles. Les banques en ligne comptent pourtant de nombreux points négatifs, sur lesquels on ferme plus facilement les yeux aujourd’hui…

Meilleurs tarifs, meilleurs livrets, meilleurs crédits, meilleurs services, meilleur suivi, meilleure écoute… Les banques en ligne sont encensées à longueur de semaines dans la presse. Si bien, que l’on en oublierait presque qu’à leur lancement, elles étaient largement boudées par le public, et qu’elles ont connu une progression très lente durant les premières années. Fortement décriées à leurs débuts, elles font aujourd’hui l’objet d’articles plus élogieux les uns que les autres, et paradoxalement, les failles de leur système sont à présent passées sous silence. Dans un souci de rigueur journalistique, contrairement à notre habitude, nous avons donc décidé de mettre en évidence les manquements et les défauts des banques en ligne.

Force est de constater que si ils apportent de nombreux avantages, tant sur le plan des prestations que des tarifs, les établissements bancaires virtuels ne s’adressent pas à l’ensemble de la population. Ils excluent en effet certains types de publics, qui ne bénéficieront jamais de tous leurs attraits. Une première « sélection » est faite par le niveau de revenus (et/ou le montant de l’épargne) par certaines banques en ligne, souvent les plus connues. Ainsi, Fortuneo exige un salaire mensuel minimum de 1500
€ nets et Boursorama demande à ses clients de percevoir au moins 1350 € chaque mois. Cela exclut d’office les personnes payées au SMIC, les étudiants, les travailleurs à temps partiel, les personnes au chômage ou qui touchent le RSA, les jeunes et la plupart des retraités.

Le support sur lequel s’appuient les banques en ligne est lui-même source d’exclusion.D’une part parce que tous les foyers ne sont pas équipés d’un ordinateur et abonnés à Internet. D’autre part, parce que beaucoup de personnes âgées de plus de 50 ans ne sont pas familiarisées et à l’aise avec ce type de média. Par ailleurs, malgré le nombre important de possibilités d’interagir avec son conseiller bancaire – téléphone, mail,tchat, webcam, Twitter, Facebook -, beaucoup estiment que rien ne remplace une
franche poignée de main et une conversation en face à face. En conclusion, malgré leurs nombreux avantages, les banques en ligne ont, comme tout système, quelques défauts… Et heureusement ! Sinon, que resterait-il aux établissements bancaires traditionnels pour faire le poids ?

Rébecca Lazzerini.

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